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Groupe 25 Images

Stage de janvier à juillet 2013 - Avant BTS

Avant de commencé mon BTS audiovisuel, j’ai eu la chance d’effectué un stage au sein d’une association de réalisateurs : le groupe 25 images. Ce stage m’a permis de me faire une réelle idée des métiers du son dans l’audiovisuel et donc de confirmer ma volonté de travailler dans ce secteur.

PRÉSENTATION DU GROUPE

Le Groupe 25 Images est une association de réalisateurs située au 147 rue Blomet dans le quinzième arrondissement (photo de la devanture ci-dessous). Cette association a pour principal but de défendre les droits des réalisateurs français de fiction télé.

Dominique ATTAL, ma responsable de stage, déléguée générale du groupe, est la seule à travailler quotidiennement dans ces locaux.
Les présidents de l’association, Sébastien GRALL et Philippe VENAULT, sont eux- mêmes réalisateurs de fiction. Ils participent aux réunions quand nécessaire et sont en contact direct et quotidien avec Dominique ATTAL.

 

Ce local est aussi mis à la disposition des réalisateurs adhérents au groupe qui peuvent travailler ou emprunter du matériel informatique et audiovisuel. William GOTESMAN (réalisateur, adhérent et trésorier au Groupe 25 Images) passe souvent au bureau pour monter sa pièce de théâtre, préparer son projet de film ou pour de l’administration.
En effet, avec l’aide précieuse de Dominique, William a, à partir du Groupe 25 Images, créé une structure de formation intitulée Formation 25 Images.

 

Les Formation 25 Images sont sous forme de stage de une à trois semaines selon les thèmes. Tous ces stages sont conventionnés par l’Afdas. La Formation 25 Images organise des stages sur « la réalisation de fiction », « le jeu et la direction d’acteur », « la technique de montage » et «la prise de vue cinéma Haute Définition ».

MES ACTIVITÉES DIVERSES PENDANT LE STAGE

1)  DÉBUT DE STAGE AU GROUPE 25 IMAGES

Je suis arrivée au Groupe 25 Images en qualité de stagiaire le 14 janvier 2013, car ayant toujours voulu travailler dans le secteur de l’audiovisuel, je voulais me faire une idée concrète des différents métiers et de leurs correspondances avec mes attentes. Dominique ATTAL m’a alors tout de suite expliqué le cadre d’action et diverses fonctions de l’association et m’a aussi présenté beaucoup de personnes du milieu.

 

Durant ce début de stage, je suis restée avec Dominique au bureau de la rue Blomet. J’ai alors pu participer à la finalisation du festival Télé Cité, qui s’est déroulé les 25 et 26 février 2013 au centre d’animation Place des Fêtes dans le 19èmearrondissement. Ce festival, destiné aux collégiens et lycéens du 19ème arrondissement, a permis de présenter des films, mais aussi d’organiser des rencontres avec des professionnels de l’audiovisuel, ainsi que des ateliers sur diverses étapes essentielles à la réalisation d’un film auxquels les jeunes pouvaient bien évidemment participer.

 

Dominique me présenta aussi un réalisateur de fiction avec lequel, elle a monté la structure intitulée « Formation 25 Image ». Ce réalisateur, William GOTESMAN, avec Lise, monteuse et réalisatrice de documentaire animalier, m’ont initiée à au logiciel de montage Final Cut en m’expliquant où et comment utilisé les outils les plus courants du logiciel. J’ai donc pu assister à la finalisation du montage d’une pièce de théâtre que William GOTESMAN a réalisé.

 

Dominique ATTAL, devant faire des revues de presse pour le site internet du Groupe 25 Images (www.groupe25images.fr), m’a aussi, plus tard, appris à utiliser le logiciel In Design pour faire les revues de presse en question. Une fois les revues de presse faites, j’ai pu les mettre en ligne sur le site du Groupe 25 Images à l’aide d’un logiciel de mise en page pour les sites web.

2)  SEMAINES DE STAGES ANNEXES
  • Une journée avec Formation 25 images

La structure de formation du Groupe 25 Images organisait son premier stage du lundi 25 février au vendredi 8 mars. Ce stage était destiné à la formation de la réalisation de fiction, que ce soit pour la télévision ou pour le cinéma.

 

Dans le cadre de ce stage, une journée destinée au tournage d’une courte séquence de 1’30’’ était proposée à chaque stagiaire réalisateur.Durant cette journée, William GOTESMAN et Dominique ATTAL m’ont donnée la qualité de seconde assistante réalisatrice. Ceci m’a permis de voir l’ambiance d’un plateau de tournage ainsi que la manière dont le réalisateur doit trouver rapidement une solution à tous les petits problèmes survenant au cours de la journée. Mais surtout, cette journée m’a permis de rencontrer beaucoup de professionnels du secteur de l’audiovisuel, dont des ingénieurs du son. Et j’ai donc pu observer leur manière de travailler et leur poser des questions lorsque le temps ne leur manquait pas trop. Ils ont été très disponibles pour m’expliquer le fonctionnement de la prise de son direct.

  • Une semaine de stage pour le festival « Regards jeunes sur la Cité »

«Regards jeunes sur la Cité» est un festival où des jeunes collégiens ou lycéens de différents centres de loisirs produisent un court-métrage. Ils effectuent donc toutes les étapes de réalisation d’un film : du scénario à la fin du montage. Les court-métrages, qui doivent impérativement tous faire 8 minutes, sont ensuite présentés devant un jury au cours du mois d’octobre de l’année en cours. Les trois premiers court-métrages remportent des prix, tel que des caméras ou la présentation du film sur un festival. Ces prix sont décernés au centre d’accueil ou maison de quartier auquel le film appartient.

 

L’Oroleis, organisme de l’éducation par l’image et le son, contribue au maintien de ce festival, mais aussi à la création de ces petits court-métrages.
En effet, chaque groupe de jeunes participants au festival est aidé par un professionnel, Rémy WEBER. Rémy est présent tout au court du tournage et monte le court-métrage en tenant compte de l’avis des jeunes. J’ai donc pu participer, en qualité d’assistante, autant à certaines phases de la réalisation qu’au montage.

 

L’atelier se déroulait à L’Haÿ-Les-Roses la semaine du 11 au 15 mars. Le thème choisit par les jeunes était l’avenir, d’où le titre choisi : Rêve d’avenir. Le tournage s’est déroulé du lundi au mercredi au centre d’animation de L’Haÿ- Les-Roses. J’ai donc pu être initié au cadrage et à la prise de son durant ces trois jours. Nous sommes ensuite allés monter au siège de l’Oroleis, au 23 rue Dagorno dans le 12ème arrondissement parisien.
Rémy WEBER m’a alors montré comment utiliser Final Cut en me laissant monter moi-même quelques plans.

  • Une semaine de stage chez Creative Sound

Creative Sound est une société spécialisée dans le son avec des d’auditoriums destinés au mixage son, à la post-production, à l’enregistrement... Cette entreprise se trouve, elle aussi, dans le 15ème arrondissement de Paris, au 364 rue Lecourbe.

 

Cristinel SIRLI, ingénieur du son, a créé cette entreprise. Il fut mon maître de stage pendant cette semaine de stage où j’étais chez Creative Sound, du 19 au 22 mars 2013. Durant ce stage, j’ai pu rencontrer tous les ingénieurs du son, assistants ingénieurs du son travaillant chez Creative Sound, mais aussi des réalisateurs, des producteurs, des acteurs, des compositeurs... De plus, j’ai pu voir des facettes différentes du métier d’ingénieur du son.

 

En effet, le jour de mon arrivée, j’ai pu regarder un enregistrement de voix off sur un documentaire de télévision. Ce documentaire montrait le quotidien de personnes qui ont fait le choix d’avoir un commerce ambulant. Nous avons ensuite mixé cette voix et avons effectué son montage sur les passages concernés. L’ingénieur du son avec lequel je travaillais, Éric, utilisait le logiciel Piramix et m’a donc expliqué quelques fonctions du logiciel avec les différents outils utilisés. Durant l’après-midi de ce jour là, nous avons aussi fait la version française (VF) d’un téléfilm américain qui se prénommait Fire Hearts.

Les deux jours suivants, j’étais dans l’auditorium B (ci-contre) avec Simon et son assistant son, Christopher. Nous avons finalisé la version internationale (VI) et la version française d’un documentaire sur l’expédition de deux aventuriers au Groenland. Ce documentaire s’appelle « Le piège blanc » ; en effet, la saison, à laquelle les deux aventuriers (Alban et Vincent) sont partis, coïncide avec le moment où l’océan au Groenland gèle près des côtes, et où la traversée devient donc impossible. Nous avons donc, le mercredi, fait la version internationale, ce qui m’a permis de voir un peu de mixage sur un autre logiciel de son: Pro Tools.
Simon, ayant été professeur de son dans un BTS, m’a très bien expliqué ce qu’il faisait et où toutes les fonctions se trouvaient sur ce logiciel. Le jeudi nous avons fait toute la version française et avons donc pu voir en avant-première le film tel qui sera diffusé à la télévision. 

Le dernier jour de mon stage, le vendredi 22 mars, je suis passée dans les différents auditoriums. Je suis d’abord allée dans l’auditorium A (ci-contre), avec Alexis MARZIN, pour assister au début du montage de la version française d’un film d’action chinois sur le thème du kung-fu, qui sortira mi-avril dans les salles. J’ai ainsi pu observer l’importance du mixage pour que les voix doublées ne présentent aucun désaccord avec ce à quoi les spectateur s’attend en voyant les images. Plus tard, je suis allée dans l’auditorium B, de nouveau avec Éric, pour assister à l’enregistrement de la voix off d’un documentaire sur la première guerre mondiale. Ensuite, en fin de journée, je suis allée dans l’auditorium D (voir la photo ci- dessus) avec William pour auditionner des enfants afin de réaliser le doublage d’un film américain. William m’a alors expliqué les fonctionnalités de tous les boutons de la console.

IMPRESSIONS RESSENTIES AU COURS DE CE STAGE

Durant ce stage, je me suis sentie très à l’aise et vraiment à ma place. En effet, toutes les personnes que j’ai rencontrées pendant ces six mois ont pris le temps de m’expliquer leur différent parcours, la situation du secteur tel qu’il la voit, mais surtout de répondre à mes questions. Sans m’épargner de la réalité parfois dure dans ce milieu, comme les moments où le travail manque ou lorsque certains doivent prendre un second métier pour pouvoir vivre correctement, ils m’ont toujours dit que la motivation était objet de réussite dans le secteur de l’audiovisuel.

 

Ce stage m’a donc permis de confirmer ma volonté de travailler dans le secteur de l’audiovisuel. En effet, je savais que ces métiers demandaient une grande disponibilité, de part des horaires irréguliers, des semaines de travail chargées et surtout un risque de n’avoir du travail que ponctuellement et de manière aléatoire... Mais grâce aux différents stages que j’ai pu faire cette année, j’ai acquis de l’expérience et me suis très bien adaptée au rythme de travail. Je suis donc maintenant déterminée à réaliser mon rêve professionnel.

 

Ce stage fut donc pour moi une réelle opportunité. Il m’a permis d’être sûre du choix de formation que je voulais entreprendre. De plus, j’ai pu rencontrer beaucoup de professionnels qui m’ont ouvert les yeux sur les réalités du travail dans ce secteur.

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